A. B. Reboas doute des accords de paix, avec les rebelles
Sur radio NDEKE LUKA, Aristide Briand Reboas considère l’accord de cessez-le-feu du 19 Avril 2025 à N’Djaména, qui associe l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) et le mouvement Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R), comme nul et non avenu. Pour l’ancien ministre, le constat est sans appel : tous ces accords fait par Touadéra et les Russes ont été rompus par les mêmes acteurs. Selon lui, les chefs de groupes armés comme Sendé Bobo et Ali Darassa utilisent ces négociations pour préserver leur position plutôt que de chercher une véritable solution au conflit. L’ancien ministre considère que ces dirigeants n’ont jamais eu l’intention de respecter leurs engagements. Comme certains de ces leaders s'opposent à la nouvelle constitution de 2025, cela confirme, d’après Aristide Briand Reboas, leur volonté de continuer à déstabiliser le pays. Comme recommandation au président Touadéra, ll conseile de ne plus signer d’accords sans obtenir avant, des garanties solides, estimant que cette répétition d’échecs montre clairement une mauvaise compréhension du problème. De même, Anicet-Georges Dologuélé, président de l’URCA, avait déjà exprimé ses réserves un mois plus tôt à ce propos, et sur les mêmes antennes, en rappelant que le président Touadéra avait déjà signé dix accords depuis son arrivée au pouvoir. Comme Aristide Briand Reboas, Paul Beninga, Porte-Parole du Groupe de travail de la société civile, partage la même vision critique. Estimant que l’accord du 19 avril relèvait davantage de la manœuvre politique que de la recherche sincère de paix. Et cette remise en question du processus de Touadéra interroge sur l’avenir des efforts de pacification en République Centrafricaine et la nécessité de repenser complètement l’approche diplomatique avec les groupes armés.
Analyse par Aline M'PANGBA-YAMARA l LNC Directrice de LAMINE MÉDIA Rédactrice en chef de LNC
For: FatimaLAMINEHebdo
Date: November 17, 2025
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